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Modifier le capital social de l’entreprise

Nous avons vu la semaine dernière les principales règles du capital social des entreprises. Dans ce numéro, suite et fin des conseils de Bercy pour faire évoluer ce capital social avec une présentation des démarches à entreprendre.

Les démarches à effectuer pour modifier le capital social de l’entreprise varient en fonction de la nature de la modification (augmentation ou réduction) et des caractéristiques de l’apport (en numéraire ou en nature).
Ce qu’il faut faire pour réduire le capital social ou l’augmenter en numéraire :
- Tenir une assemblée générale extraordinaire décidant de la réduction ou de l’augmentation du capital social.
- Publier un avis de modification dans un journal d’annonces légales comme Les Petites Affiches des Alpes-Maritimes.
- Enregistrer les modifications au registre du commerce et des sociétés auprès du greffe du tribunal de commerce en adressant les statuts actualisés, le cerfa n°11682*07 complété et le procès-verbal de l’assemblée générale extraordinaire.
Pour augmenter le capital social
Il faut faire évaluer l’apport en nature par un commissaire aux apports*, désigné à l’unanimité des associés ou actionnaires, ou à défaut d’accord, par le président du tribunal de commerce.
- Déposer au greffe du tribunal de commerce le rapport du commissaire aux apports.
- Tenir une assemblée générale extraordinaire, huit jours après le dépôt au greffe du tribunal de commerce, afin de décider de l’augmentation du capital social.
- Publier un avis de modification dans le journal d’annonces légales.
- Enregistrer le procès-verbal de l’assemblée générale extraordinaire auprès d’un service de l’enregistrement de votre département.
- Enregistrer les modifications au registre du commerce et des sociétés auprès du greffe du tribunal de commerce en adressant les statuts actualisés de l’entreprise, le cerfa n°11682*07 complété et le PV de l’assemblée générale extraordinaire.

* Les associés d’une société à responsabilité limitée (SARL) peuvent décider à l’unanimité de ne pas recourir à un commissaire aux apports lorsque la valeur de chaque apport en nature est inférieure à 30 000 € et que le montant total des apports en nature n’excède pas 50% du capital social.

Être accompagné est indispensable

EURL, SARL, SA… Les personnes souhaitant créer leur entreprise se trouvent vite face à un choix : quelle forme juridique choisir ? Les responsabilités, le capital social ou encore le régime fiscal qui s’y rapportent divergent fortement d’un statut à l’autre.
Devant la complexité de la situation, il faut se faire accompagner par un spécialiste, expert-comptable, avocat, etc.

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Visuel de Une : illustration DR

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