À La Valette-du-Var, face à la menace, Thierry Albertini ne cédera rien
- Par Gilles Carvoyeur --
- le 2 avril 2024
Le 11 mars, à l’occasion de la Journée nationale d’hommage aux victimes du terrorisme, Thierry Albertini, le maire de La Valette-du-Var, a présidé la cérémonie sur la place du Général de Gaulle devant l’Hôtel de Ville.
Comme partout en France, cette cérémonie d’hommage national est une réponse à ceux qui ont versé le sang en France et partout dans le monde.
Aujourd’hui, la nation entoure les familles, les proches de ceux qui sont tombés de toute son affection, comme l’a rappelé le premier magistrat : « Ce sont des vies de parents, de fils, de filles, de frères, de sœurs qui ont été enlevées par lâcheté. Ce qui a changé à jamais l’existence de milliers de familles ».
NE PAS OUBLIER LES VICTIMES
« En ce jour, nous commémorons les victimes de ces attentats, ceux qui sont morts, mais aussi ceux qui continuent de vivre. Nous pensons aux victimes directes : handicapées, traumatisées, aux existences définitivement mutilées. Nous pensons à elles et nous sommes à leur côté. Il nous faut soutenir ceux qui en ont le plus souffert et qui en souffrent encore, les aider à se relever, les empêcher de se perdre dans leur tristesse. Il est de notre devoir de ne pas oublier ces victimes et de soutenir ces familles qui ont perdu des êtres chers », a ajouté le maire.
Tant d’attentats ont endeuillé le sol de France à Montauban, à Toulouse, à Paris, à Vincennes, à Nice, à Saint-Étienne-du-Rouvray, à Marseille, à Carcassonne, à Trèbes, à Strasbourg, que la France doit agir avec une détermination de tous les instants, en hommage aux familles et aux proches de ceux qui sont tombés.
« Face à la menace, nous ne renoncerons à rien. Nous ne renoncerons à rien, surtout pas à rire, surtout pas à chanter, surtout pas à penser, surtout pas à aimer et tout cela librement. Nous ne renoncerons pas à la liberté, à la liberté de croire ou de ne pas croire, à la liberté de penser, de dire, de dessiner. Nous ne renoncerons pas à l’égalité entre les femmes et les hommes, entre tous les citoyens. Nous ne renoncerons pas à la fraternité. Nous ne renoncerons à rien en pensant à ceux qui sont tombés pour tout ça. Nous ne renoncerons pas à aucune des valeurs de la République ni à cet esprit de résistance qui fait la République si grande, la France si forte », a prévenu le vice-président du Département (...).
« Au cauchemar, nous survivrons. Guidés par nos espoirs, nous bâtirons. Les terroristes ne gagneront jamais. Nous ne plierons pas à leur désir. « Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’à la mort pour que vous ayez le droit de le dire ». C’est pour cela que nous nous sommes battus hier, que nous nous battons aujourd’hui et que nous nous battrons demain pour défendre ces valeurs de tolérance, de liberté d’expression maintenues par notre belle démocratie », a conclu Thierry Albertini, dans une envolée lyrique.