
L’essentiel de l’actualité de ce vendredi 27 juin
- Par Jean-Michel Chevalier --
- le 27 juin 2025
La guerre des drapeaux avant celle du kakémono ?
Christian Estrosi voulait que les drapeaux israéliens flottent sur l’hôtel de ville de Nice jusqu’au retour du dernier otage du Hamas. Mais la justice en a décidé autrement, en référé, en lui donnant cinq jours pour les retirer, selon la décision du TA. La juridiction administrative a considéré ce pavoisement comme « un soutien à l’État israélien, et donc comme la revendication d’une opinion politique » et a d’autre part émis « un doute sérieux » sur le « principe de neutralité du service public » dans le cas d’espèce. Plusieurs associations, dont certaines pro-palestiniennes, réclamaient la désinstallation des drapeaux, arguant que l’on pouvait apporter un soutien aux otages par d’autres moyens, comme l’affichage public de leurs noms et visages. Le préfet s’en était mêlé, demandant le retrait il y a quelques jours, sans être entendu par le maire de Nice. Hier, à l’entrée de la mairie principale, a été installé un kakémono sur lequel est inscrit « Nice demande la libération des otages du 7 octobre 2023 détenus par le Hamas » avec une mosaïque de photos dont celles de Cécile Kohler et Jacques Paris, emprisonnés depuis trois ans en Iran.
Vers de nouveaux records de chaleur
Nous n’en avons pas encore fini avec la canicule précoce puisque les services météo annoncent un retour de grosses chaleurs pour le week-end. Le thermomètre s’affolera surtout dimanche et lundi avec jusqu’à 38 degrés dans le sud et le centre de la France et même jusqu’à 40 degrés dans le sud-ouest. Pour Nice, les prévionnistes nous promettent un long tunnel de 32 degrés ‘seulement’ de samedi à mercredi. Le record de juin 2019, qui avait vu un 46 degrés à Vérargues dans l’Hérault sera t-il battu ? On espère que non, mais il faudra rester prudent et bien s’hydrater. Il faudra également se méfier des orages, surtout en fin d’après-midi dans l’arrière-pays.
Iran : tous ‘gagnants’...
Que ce soit l’administration Trump, celle de Netanyahou ou encore de Téhéran, tout le monde semble satisfait par ces douze jours de guerre qui ont mis cette région du monde au bord du précipice. Si pour les Américains les objectifs ont été atteints et les installations d’enrichissement d’uranium détruites,l’ayatollah Ali Khamenei, guide suprême iranien, a lui aussi salué hier la « victoire » de son pays sur Israël. Il a estimé que les Etats-Unis n’ont « rien gagné » dans cette aventure et même reçu « une gifle cinglante ». Il a menacé de frapper à nouveau des bases américaines au Moyen-Orient si l’Iran était encore attaqué par les États-Unis.