Brèves immobilières de ce vendredi 14 mars

Publié le 14/03/2025 dans la catégorie : News

Partager :

Bâtiment : un début de (timide) éclaircie


Bonne nouvelle (enfin!) pour le secteur du bâtiment : sur trois mois, fin janvier, les constructeurs de maisons individuelles notent une progression de 30 %, une tendance également perçue par les promoteurs qui enregistrent +6,6 % au dernier trimestre. S’il ne faut pas bouder son plaisir, ces chiffres arrivent après une longue période de bas étiage pendant laquelle le secteur a fait grise mine alors que les désirs d’achat des ménages s’accumulaient dans l’attente de conditions d’accès au crédit plus favorables et de la concrétisation du plan Action Logement-CDC Habitat. La Fédération Française du Bâtiment table cependant sur une baisse d’activité en 2025 de -5 % environ, donc un net progrès par rapport à 2024 qui avait approché les -20 %. Les surfaces autorisées devraient se stabiliser en 2025 et les projets en chantiers en 2025 devraient baisser de 2 % ‘seulement’. Dans l’ensemble, alors que les trésoreries des entreprises et leurs marges sont sous pression, 50 000 emplois sont menacés selon le FFB qui appelle une nouvelle fois au renforcement du PTZ et à la simplification des mesures réglementaires. Les incertitudes persistent sur le segment du non-résidentiel.

Électricité : trop de coupures pour des impayés


Selon le médiateur de l’énergie, plus de 1,2 million d'interventions pour impayés ont été réalisées l’an passé à la demande des fournisseurs, soit une hausse de 24% par rapport à 2023. Il y eut quelque 937 000 limitations de puissance d'électricité, soit 25% d’augmentation en un an, et 309 000 coupures. Considérant l’électricité comme un « produit de première nécessité », le rapporteur Olivier Challan Belval préconise que les compagnies garantissent une fourniture minimum pour les besoins essentiels des familles, ce que la nouvelle réglementation en cours depuis 2023 impose pendant 60 jours avant de procéder à une coupure totale d’alimentation. Selon l'Observatoire national de la rénovation énergétique (ONRE), plus d'un ménage français sur dix vit dans une passoire thermique, soit plus de 5,8 millions de logements classés F ou G.

Jean-Michel Chevalier

Visuel de Une : illustration ©DR