Depuis 2020, la municipalité de Vence s’est engagée dans une démarche d’acquisition de différents terrains (dont les prix semblaient encore «accessibles») pour accroître peu à peu les réserves foncières susceptibles d’accueillir une agriculture de proximité. Deux terrains recevront prochainement leurs premières cultures après les raccordements en eau et électricité. A l’issue d’un appel d’offres, un maraîcher a été retenu et produira des légumes bio sur une première parcelle de 4 900 m² chemin des Colles, et une seconde de 10 500 m² chemin du Poutaouchoun. Cette dernière verra aussi l’installation de poules pour une production d’œufs. La mise en culture de deux autres terrains acquis dans la même démarche est en phase d’étude. Par ailleurs, après le rachat des terrains du Pra de Julian et la démolition des habitations soumises au risque de glissement, le site retrouve comme prévu une vocation naturelle. Sa partie basse sera notamment transformée en verger. Les parcelles pourraient accueillir près d’une centaine d’arbres fruitiers : abricotiers, amandiers, cognassiers, figuiers, mûriers, pruniers, grenadiers et bien d’autres…
David Lisnard et Nicolas Roure, gestionnaire de Starimmo, société propriétaire du Star, ont posé hier la première pierre du futur cinéma Le Star. Après les opérations de démolition et de terrassement, les travaux de reconstruction et modernisation de cet établissement emblématique du patrimoine cannois commencent en vue de sa réouverture au premier trimestre 2026, soit dix ans après la fermeture provisoire en janvier 2016 par son propriétaire afin d’y engager une rénovation complète. Ce sera chose faite, tout vient à point pour qui sait attendre…
Dans son rapport d’observations définitives rendu tout récemment, la chambre régionale des comptes PACA note que la commune de Fréjus présente « une situation financière tendue en raison d’une insuffisante capacité d’autofinancement et d’un niveau d’endettement très élevé. Les résultats annuels ne permettent pas de dégager une épargne suffisante pour financer les dépenses d’équipement et couvrir l’intégralité de la dette ». Elle recommande donc un plan pluriannuel d’investissement « de façon à permettre à la collectivité de mener avec prudence ses projets d’investissement sans accroître le recours à l’emprunt ». La CRC souligne que la cité varoise, engagée jusqu’en 2040, n’a pas mis en place une organisation suffisante et adaptée pour permettre le suivi et le contrôle du marché de partenariat public privé relatif au pôle enfance, dont le coût est évalué à 24,9 M€. Ce projet, qui comprend une école élémentaire, un accueil de loisirs, une crèche familiale, un réfectoire scolaire, une salle de sport à usage polyvalent, constitue l’investissement le plus important de la commune. Pour les magistrats financiers, l’examen de la commande publique « met en évidence des points de faiblesse. La priorité doit être donnée à la structuration de l’organisation afin de sécuriser la préparation, la passation et l’exécution de l’ensemble des achats, dont une large part ne font pas l’objet d’une procédure formalisée ou adaptée alors qu’ils excèdent les seuils requis ». La municipalité dirigée par David Rachline (RN) se doit de « formaliser un règlement de la commande publique, adopter sans délai une nomenclature et une cartographie des achats et accentuer la politique de professionnalisation des équipes impliquées dans les processus d’achat ».
Jean-Michel Chevalier - Photo de Une @DR