Tertiaire : des locaux pas assez occupés

Selon une étude réalisée par Knight Frank et Z#BRE, l’occupation réelle des locaux tertiaires se limite à 50 % aux heures de pointe. Elle souligne la « vacance invisible (qui) grève inutilement les coûts d’exploitation, augmente les émissions carbone… sans contrepartie de valeur d’usage ». Pour ces spécialistes, « l’intensité d’occupation deviendra bientôt un benchmark aussi stratégique que le taux de vacance ». La généralisation du travail hybride – télétravail et présentiel - a brouillé les repères traditionnels du marché tertiaire.

Des plateaux peuvent rester vides certains jours de la semaine alors qu’ils coûtent cher en étant inexploités avec les loyers et les charges qui ne prennent pas en compte l’occupation réelle des locaux. « Deux immeubles affichant le même rendement locatif peuvent avoir des performances très différentes selon leur taux d’occupation réelle. Le pilotage par l’usage devient alors un critère de création de valeur à part entière tant pour son occupant dans une logique d’optimisation de ses coûts financiers et de sa politique ESG que pour son propriétaire investisseur par une meilleure compréhension de la dynamique d’usage des immeubles détenus », explique Magali Marton, Directrice Études & Recherche de Knight Frank, citée par le site Les Ondes de l’Immo.

Jean-Michel Chevalier - visuel de Une illustration ©DR