A l’initiative de la majorité sénatoriale de droite et du centre,et au grand dam des écologistes, le palais du Luxembourg a assoupli la loi « Climat et résilience » de 2021 qui prévoit de mettre fin à l’étalement urbain d’ici 2050. La mise en œuvre de la disposition prévoyant de compenser chaque nouvelle construction par la re-naturalisation des sols a été décalée de 2031 à 2034 par les sénateurs. Leur texte pose que les régions auront la liberté de leur propre trajectoire de sobriété foncière en fixant le palier sur lequel elles souhaitent s’engager d’ici 2034. Mais l’objectif de zéro artificialisation demeure d’ici le milieu du siècle malgré la difficulté de mise en œuvre.
Le juge des référés du Tribunal Administratif, en date du 13 mars 2025, a validé le permis de construire délivré le 20 décembre 2024 à la société Marina du Vieux-Port de Cannes (MVPC) pour la nouvelle aire de carénage. « Ainsi, les travaux indispensables de mise aux normes environnementales et de modernisation de l’aire de carénage peuvent se poursuivre » communique la mairie qui considère que le maintien de cet équipement va « soutenir l’activité économique du chantier naval et celle des professionnels qui y travaillent (…) Cette approche volontariste en faveur du maintien de l’aire de carénage, donc de la filière nautique, était d’autant plus nécessaire que d’une part l’aire de carénage n’était plus aux normes imposées par l’État, d’autre part l’espace aurait pu être rentabilisé par l’exploitant du port avec une autre activité plus rémunératrice ».
Le Département 06 a voté une subvention de 4,62 millions d’euros pour le rallongement des rames de la ligne 1 du tramway de Nice pour améliorer la capacité de transport en commun et renforcer l’attractivité des alternatives à la voiture individuelle. Avec une fréquentation atteignant jusqu’à 120 000 validations par jour, cette ligne 1 du tramway « joue un rôle clé dans les déplacements du quotidien. Son optimisation est essentielle pour absorber l’augmentation du nombre de voyageurs et fluidifier les flux en station. Actuellement, le réseau dispose de 28 rames, dont 15 longues de 300 places et 13 courtes de 200 places. Or, les rames courtes entraînent une réduction de la vitesse commerciale et une contrainte sur la capacité d’emport, freinant ainsi l’efficacité globale du service ». Le projet de rallongement des 13 rames courtes permettra d’harmoniser l’ensemble du parc, ce qui augmentera la capacité de transport de la ligne de 15 %, soit l’équivalent de 18 000 passagers supplémentaires chaque jour.
Jean-Michel Chevalier (visuel de Une : illustration ©DR)