Valérie Létard, ministre déléguée chargée du Logement, a présenté les mesures envisagées par le gouvernement pour fiabiliser les DPE. Elle veut «restaurer la confiance» alors que ces diagnostics interviennent sur les prix de vente des logements ou sur le niveau des loyers et conditionnent l’ampleur des travaux de rénovation énergétique. Sont prévus pour les diagnostiqueurs en cas de fraude la perte immédiate de leur certification et jusqu’à deux ans d’interdiction d’exercer le métier, la géolocalisation pour s’assurer que le technicien s’est bien rendu sur place, l’instauration de QR codes pour fiabiliser les DPE inscrits dans la base de données de l’Agence de la transition écologique (Ademe), des contrôles sur les diagnostics réalisés avec l’aide de l’IA et enfin la création d’un cursus post-bac et d’un ordre des diagnostiqueurs pour professionnaliser le secteur.
Les premières concessions autoroutières approchent de leur terme. L’occasion de rebattre les cartes. Pour Escota, qui règne sur le sud-est, ce sera le 29 février 2032, c’est-à-dire demain à l’échelle de ces infrastructures complexes dont la gestion est souvent décriée par les politiques – qui ont pourtant voté la privatisation – et les usagers qui jugent prohibitifs le prix des péages en regard des bénéfices réalisés par les heureux concessionnaires et leurs actionnaires. Sur l’ensemble du réseau français, le chiffre d’affaires est de 13 milliards par an. Philippe Tabarot a adressé les modalités de fin de concession aux sociétés concernées. « J’ai notifié le programme d’entretien qu’elles doivent réaliser dans les sept dernières années » a déclaré le ministre des Transports au Figaro. Ce qui représenterait plusieurs centaines de millions de francs de travaux. « Nous ne sommes pas dans une négociation, les concessionnaires sont tenus de les réaliser. (Ils doivent) restituer ces infrastructures en parfait état. »
Les travaux du futur établissement "La Madalena" du Groupe Sedna Santé, situé dans le quartier de la Madeleine à Nice, ont été lancés. L’offre de soins de l’établissement, inscrite dans les directives de l’Agence Régionale de Santé PACA, a été élaborée de concert avec le Centre Hospitalier Universitaire de Nice et le Conseil Départemental des Alpes-Maritimes, afin de compléter la prise en charge sur le territoire des personnes dépendantes, fragilisées par l’âge ou la maladie, avec un service de soins médicaux et de réadaptation (35 lits), une unité de soins de longue durée (90 lits) et un hôpital de jour (10 places), assortis d’un jardin thérapeutique en toiture. En présence de Romain Alexandre, directeur départemental de l'ARS PACA ; de Fabrice Journel, président du groupe Sedna Santé, de Anne Fournet-Fayard, directrice de la Clinique du Parc Impérial, des parties prenantes et des partenaires publics.
Pour attirer les promoteurs dans les villes moyennes, une alliance foncière jumelant deux villes pour une cession conjointe de leurs terrains respectifs a été présentée récemment au Mipim. Le maire de Saint-Dizier (Haute-Marne) a détaillé l’initiative qui lie désormais sa commune à celle d’Aubervilliers (Seine-Saint-Denis) et permettra la sortie de terre d'un total de 150 logements d’ici 2027, dont 56 à Saint-Dizier. Dans cette commune, la construction de logements neufs non sociaux était à l’arrêt depuis… 30 ans.
Les recettes liées aux droits de mutation sur les ventes immobilières ont été estimées à 530 millions d’euros en 2025 pour le Département des Alpes-Maritimes, selon les chiffres fournis à l’occasion du vote du budget primitif. Cela correspond à une hausse (+40 millions) par rapport à l’exercice précédent. L’assemblée a également décidé de réduire de 40 millions la section investissement, avec 230 millions budgétés. Un recul qui tombe à pic puisque les travaux exceptionnels post tempête Alex Alex sont désormais terminés. À noter que l’aide aux particuliers sur le photovoltaïque n’est pas reconduite. Les travaux non urgents dans les collèges seront décalés dans le temps.
Jean-Michel Chevalier - visuel de Une illustration ©DR